Comment avoir confiance en soi et en son projet ? Comment persévérer ? Comment aller au bout de ses idées ? Comment être sur que ça va fonctionner ?
Voici des questions que beaucoup de personnes se posent au quotidien. Pourtant je vois encore pas mal de personnes qui se lancent corps et âmes dans des projets en criant à la persévérance !
Oui persévérer c’est bien, mais je crois que ce mot perd un peu de son sens, il est temps de remettre les pendules à l’heure…
Persévérer sur un projet voué à l’échec ou persévérer en sacrifiant tout, n’est tout simplement pas pour moi de la persévérance. Certains s’obstinent à continuer dans une voie qui ne leur convient pas alors qu’il devrait lever la tête et se poser les bonnes questions !
Oui c’est bien beau de dire qu’il faut de nombreux échecs avant de réussir. Mais si vous faites 10000 fois la même erreurs c’est peut être qu’il y a un problème et que vous devez vous remettre en question ?
Je sais que je vous dis souvent de passer à l’action et de vous jeter à l’eau, mais je souhaite que vous sachiez aussi quand il faut vraiment y aller, et quand il ne faut pas pour ne pas non plus vous poussez dans une eau infestée de requin…
Dans un premier temps, il est important de faire la différence entre:
L’obstination et la persévérance
Quelqu’un d’obstiné fonce droit dans un mur ! L’obstination pousse à sacrifier de nombreuses choses pour son projet. L’obstiné va sacrifier toute son énergie, sa vie personnelle et son temps sur son idée. La tête dans la guidon, il fonce tête baissée en n’écoutant pas les avis des autres, et en ne se remettant jamais en question.
Le résultat est que s’il échoue, il perd tout: l’énergie, le temps, et l’argent investi, mais surtout les gens qu’il n’aura pas écoutés.
La persévérance consiste à croire en soi et en son projet pour le faire avancer. Quelqu’un de persévérant va toujours remettre son projet en question pour l’améliorer, il va travailler pour aller vers l’avant, mais savoir corriger quand il prend le mauvais chemin.
Persévérer c’est aussi être suffisamment souple pour s’adapter au changement.
S’il fallait comparer ça à une course de voiture: l’obstiné fonce tout droit, le persévérant slalome.
L’obstiné se cogne la tête plusieurs fois sur le même mur, le persévérant enfonce le mur ou le contourne.
L’obstiné va plonger dans l’eau infestée de requin et nager comme un fou en espérant survivre et arriver jusqu’à la rive. Va t’il y arriver ? Va t’il se faire manger ? Va t’il se noyer ? On ne peut pas vraiment savoir, seule la chance le dira…
Le persévérant lui va vérifier la profondeur de l’eau, vérifier la température, savoir si les requins dans l’eau sont agressifs ou inoffensifs, évaluer s’il tiendra la distance jusqu’au bout. Si c’est trop dangereux, il ne se jettera pas à l’eau et cherchera un autre moyen.
Si le feu est vert, une fois dans l’eau, il saura que ces chances de survie sont grandes et mettra son plan en action tout en s’adaptant aux situations imprévues.
Avant de vous jeter à l’eau…
En gros persévérer c’est anticiper et s’adapter. Plus vous anticipez une situation, plus vous serez confiant et plus vous pourrez avancer étape par étape en vous adaptant au moment présent, j’en parlais dans cet article sur comment croire en son idée…
Donc si vous manquez de confiance dans votre projet, si vous manquez de confiance en vous pour savoir si vous pourrez y parvenir : AN-TI-CI-PEZ ! Evaluez à l’avance tout ce qui pourrait arriver de bien ou de mauvais.
Évaluez toutes les possibilités, évaluez les risques, faites des tests et posez-vous les bonnes questions ! Ça vous aidera déjà à savoir si vous pouvez sauter à l’eau ou pas !
N’oubliez pas d’être persévérant et non obstiné !
Merci pour cette article Johann . Je suis bien d’accord avec toi!
L’action sans réflexion et presque aussi inutile que la réfléxion sans l’action . Et même si il faut savoir se lancer , c’est important de préparer son projet et d’anticiper les contraintes
Je suis tout à fait d’accord avec toi. On a surement tous fait l’erreur une fois je suppose, on est très motivé par un projet on s’y lance tête baissée… Et on se prend un mur. Suite à cette erreur on apprend à voir plus loin, anticiper, voir de loin ce mur qui pourrait se mettre devant nous, et prévoir quelque chose pour l’éviter.